Compte-rendu de la 3ème table ronde patron/politiques/syndicats Sur l’Avenir du Technicentre de Rennes

La direction du Technicentre a présenté le travail qu’elle a fait à la demande des syndicats cheminots bretons d’étudier d’autres projets.
Face aux politiques qui répètent ne pas vouloir notre déménagement et à tous les arguments avancés par les syndicats pour trouver de la charge afin de maintenir la rénovation Voitures ou maintenir les Ateliers rue Pierre Martin ou près du dépôt, la direction n’a plus comme argument que ce serait plus cher et pas pratique techniquement.

15 cheminots au lieu de 200 !

Eventuellement si la région Bretagne le veut, nous pourrions faire du re-stylage à Rennes (de la rénovation allégée) mais seulement avec 10-15 cheminots (au lieu des 200 que nous étions aux Voitures !)

En résumé, son projet de FERMETURE-DELOCALISATION est « fabuleux » (si, si) et la barque du Technicentre de Rennes est bien chargée pour mieux nous couler.

Nous tenons à disposition des Cheminots qui sont intéressés l’étude de la direction ainsi que la Contribution des Syndicats.

Il est urgent de fermer ?

La direction du Matériel prévoit une décision de la SNCF pour le budget nécessaire pour l’usine de St-Jacques en février prochain afin de déménager vers le début 2014.
Bon en même temps en juin 2011, on nous disait déjà que ce serait décidé en juillet puis repoussé en septembre…et nous sommes en 2012 et rien n’est joué !

Le marché de la rénovation est en croissance (c’est les patrons qui le disent). Mais pas pour Rennes ? Avec la crise financière et économique, il devient de plus en plus difficile d’acheter des trains neufs. Nous risquons de ne plus pouvoir faire de rénovation en Bretagne même si la charge revient si le Technicentre a disparu.
Quelle assurance que le futur établissement PRM ne sera pas filialisé ou vendu dans quelques années comme l’établissement SNCF des essieux à Montigny qui est menacé ?

Les politiques présents à la table ronde accompagnent la FERMETURE-DELOCALISATION du Technicentre de Rennes et ne prennent aucun engagement concret pour soutenir nos emplois et celui de nos enfants, ni le service public ferroviaire.
Et pourtant, la gauche contrôle toutes les régions de France et notamment la région parisienne sauf une. Ils sont donc les décideurs pour tous les TER et RER que nous pourrions rénover mais ne prennent aucune décision aujourd’hui.

Il ne faut donc compter que sur nous-mêmes et pour SUD-Rail, l’heure est plus que jamais à préparer la mobilisation contre notre direction qui veut supprimer des emplois à Statut mais aussi dans cette période électorale à interpeller les politiques qui ont le contrôle du service public ferroviaire.