Chômage, précarité, licenciements : Les capitalistes nous coûtent cher !

Le gouvernement Hollande, conformément aux dogmes libéraux, vient d’adopter des mesures d’austérité qui vont alimenter la récession. En reprenant l’essentiel du rapport Gallois, le gouvernement offre notamment au patronat 20 milliards d’euros de crédit d’impôt soit une baisse de 6 % du « coût » du travail. Ce sont les couches populaires qui vont payer ce cadeau par une hausse des principaux taux de TVA et par la baisse des dépenses publiques. Moins de pouvoir d’achat, de services publics, de protection sociale, et d’emplois publics, voilà ce que ce gouvernement appelle la justice sociale !

On ne peut pas faire de l’austérité budgétaire sans casser l’activité économique, tarir les recettes de l’Etat et au bout du compte augmenter les déficits. On ne peut pas affirmer que la baisse du « coût » du travail produit un effet vertueux en faveur de l’emploi alors que depuis les années 80, la répartition des richesses en défaveur des salaires a vu simultanément la hausse des profits et la hausse du chômage. Tous les indicateurs sont au rouge. Les perspective de croissance sont plus proches de 0,3 %, voire moins, que de l’hypothèse de 0,8 % du gouvernement ; le pouvoir d’achat s’effondre de 1,2 % en 2012, les licenciements touchent tous les secteurs, les emplois publics continuent de baisser, le chômage augmente de mois en mois, la barre des 10 millions de pauvres va bientôt être atteinte.

Il n’y a plus de temps à perdre pour imposer d’autres choix au gouvernement et au MEDEF, par nos mobilisations et la convergence des mouvements sociaux européens.